PRIX FRANÇOIS MAURIAC
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Le Prix François Mauriac sera remis au lauréat en public, sur les terres de François Mauriac, à Malagar, le vendredi 14 octobre à partir de 18h30, par Alain Rousset, président de la Région Nouvelle-Aquitaine et Jean-Noël Jeanneney, président du jury.
Sélection 2022
Une nuit après nous de Delphine Arbo Pariente, Éd. Gallimard
Itinéraire d’un masque de Philippe Brunet, Éd. Favre
Être à sa place de Claire Marin, Éd. de L’Observatoire
Une sortie honorable d’Éric Vuillard, Éd. Actes Sud
La Rafle du Vel d’Hiv de Laurent Joly, Éd. Grasset
Vider les lieux d’Olivier Rolin, Éd. Gallimard
Flora Tristan de Brigitte Krulic, Éd. Gallimard
La tristesse est un mur entre deux jardins de Michelle Perrot et Wassyla Tamzali, Éd. Odile Jacob
Le Musée national de Diane Mazloum, Éd. Stock
Le droit d’emmerder Dieu de Richard Malka, Éd. Grasset
Les enfants de Cadillac de François Noudelmann, Éd. Gallimard
Stockholm, le 10 décembre 1952
François Mauriac reçoit des mains du roi Gustave-Adolphe de Suède le Prix Nobel de littérature, qui le récompense pour l’ensemble de son œuvre romanesque. Reconnaissance suprême, certes, mais des troubles politiques au Maroc l’interpellent, et lui font prendre conscience du véritable rôle de l’intellectuel dans son époque.
Il signe d’une plume incisive, dans La Table Ronde, son premier Bloc-notes et écrit : « Ce fut alors que le monde m’accorda sa suprême couronne. Que je pusse prétendre au prix Nobel, cette pensée ne m’était jamais venue. J’en fus secrètement accablé. […] je recevais le prix Nobel le jour et presque l’heure où, à Casablanca, une foule misérable tombait dans le traquenard qui lui avait été tendu. A mon retour, un dossier irréfutable m’était apporté comme une réponse à ma secrète prière au milieu des fastes de Stockholm […] Désormais, je fus engagé. » François Mauriac – Le Bloc-notes, octobre 1955.
Bordeaux, depuis 2002
Créé en 1985 par l’institution régionale, le Prix François Mauriac récompensait initialement des auteurs originaires de l’Aquitaine ou des ouvrages traitant de thèmes relatifs à notre région. Sous l’impulsion du Centre François Mauriac de Malagar et de son président Bernard Cocula, et à l’occasion du 50e anniversaire du Prix Nobel, le Conseil régional d’Aquitaine relance le Prix François Mauriac en 2002.
Il distingue ainsi chaque année un ouvrage en langue française, qui, quel que soit son genre (roman, poésie, théâtre, roman graphique, essai,...), témoigne de l’engagement de l’auteur dans son siècle et de son intérêt pour la société contemporaine.
Doté de 8 000 €, le Prix François Mauriac est décerné, en octobre, à Malagar, par Alain Rousset, président de la Région Nouvelle-Aquitaine et Jean-Noël Jeanneney, président du jury.
Composition du Jury du Prix François Mauriac 2022
Jean-Noël Jeanneney
Historien, ancien ministre et Président du jury
Pierre-Henri Arnstam
Président d’honneur d’ALCA, journaliste, documentariste
Évelyne Bloch-Dano
Écrivain, journaliste
Jean-Marie Borzeix
Journaliste, ancien conseiller à la présidence de la BnF
Bernard Cazeneuve
Ancien Premier ministre, avocat
Anne-Marie Cocula
Historienne, présidente honoraire de l’Université Bordeaux Montaigne
Présidente du Centre François Mauriac de Malagar
Paule Constant
Écrivain, professeur à l’Université d’Aix-Marseille
Éric Fottorino
Écrivain, journaliste
Hugues Le Paige
Journaliste, documentariste
Tobie Nathan
Professeur émérite de psychologie à l’Université Paris VIII, écrivain
Mona Ozouf
Historienne, journaliste
Jean Touzot
Professeur émérite à l’Université de Paris 4-Sorbonne
Michel Winock
Historien, professeur émérite à l’Institut d’Etudes Politiques de Paris
Marie-Sylvie Bitarelle, Secrétaire du jury, directrice du Centre François Mauriac de Malagar
Depuis sa relance, le Prix François Mauriac a été attribué à :
en 2021, Jean Birnbaum pour Le courage de la nuance, Éd. du Seuil
en 2020, Caroline Fourest pour Génération offensée, Éd. Grasset
en 2019, Claude Martin pour La diplomatie n’est pas un dîner de gala - Mémoires d’un ambassadeur, Éd. de L’Aube
en 2018, Jean-Louis Comolli pour Une Terrasse en Algérie, Éd. Verdier
en 2017, Tanguy Viel pour Article 353 du code pénal, Éd. de Minuit
en 2016, Laurence Cossé pour La Grande Arche, Éd. Gallimard
en 2015, Alain Borer pour De quel amour blessée, réflexions sur la langue française, Éd. Gallimard
en 2014, Kamel Daoud pour Meursault, contre-enquête, Éd. Actes sud
en 2013, Jérôme Garcin pour Bleus horizons, Éd. Gallimard
en 2012, Jean-Noël Pancrazi pour La Montagne, Éd. Gallimard
en 2011, Jean-Pierre Milovanoff pour Terreur grande, Éd. Grasset
en 2010, Lionel Duroy pour Le Chagrin, Éd. Julliard
en 2009, Dominique Fernandez, de l’Académie française, pour Ramon, Éd. Grasset
en 2008, Annie Ernaux pour Les Années, Éd. Gallimard
en 2007, Jean-Paul Kauffmann pour La maison du retour, Éd. NIL éditions,
en 2006, Jean Echenoz pour Ravel, Éd. de Minuit
en 2005, Pierre Daix pour Bréviaire pour Mauthausen, Éd. Gallimard
en 2004, Régis Debray pour Le Siècle et le Règle, une correspondance avec le frère Gilles Dominique o.p., Éd. Fayard
en 2003, Jean-Marie Rouart, de l’Académie française, pour Adieu à la France qui s’en va, Éd. Grasset
en 2002, Abdelwahab Meddeb pour La maladie de l’islam, Éd. Seuil